samedi 25 février 2012

Sorties : 2

Aujourd’hui : musée du ramen de Yokohama (Ou Cupnoodles Museum ),  je sais tout sur les nouilles maintenant!
Sachant que mes "buddies" (élèves du lycée qui m'accompagnaient dans des sorties) devaient être en avance, j'ai couru jusqu'à la gare :
J’arrive à la station de Minamiota ( où j’avais rendez-vous avec à 10h30 avec mes amies) à 10h20 Personne…
Je m'inquiète d’abord, est-ce que je ne me serai pas trompée de station, d’heure ? Bah non, c’est correct...
J’attends 10 min, personne.
Je regarde mes mails. Ma mère me prévient que j’ai VIOLEMMENT dépassé mon forfait… (Les sms et mails à l'étranger, ça coûte un bras, même deux... )
Bon, personne ne vient… Je me résous à passer la journée dans les magasins de Minamiota ( ça me tentais bien pour tout dire ) et avant de partir, Karen san (buddie du jour) est arrivée.
Moralité, les Japonais peuvent être en retard.
Elle s’est excusée 5 fois, puis, départ pour Yokohama station et Sakuragichô station (je commence à connaître le métro par cœur)
On arrive, les autres nous y attendent .
Puis, direction le centre commercial, enfin l’un des nombreux, vu que Minato Mirai est plus un centre commercial géant qu’un port. Elles voulaient manger… il était 11h… pour leur petit déjeuner, elles ont prit une glace… pourquoi pas?
Ensuite, direction salle de jeu, nous avons fait des purikuras (photos).
Puis, nous sommes allées en face, au Cupnoodle museum : le musée des nouilles (ramen) instantanés en cup… Bah ça vaut le coup.
L’entrée est tellement épurée, on dirait un Apple store !
D’abord, nous sommes allées à l’usine de fabrication de nouilles, et nous avons créer nos propres ramen, très marrant... mais l'ambiance rappelait certaines scènes de Charlie et la Chocolaterie avec une musique de fond à vous laver le cerveau...
Puis, nos propres contenant à nouilles, que nous avons coloriés: et ça nous a occupé une bonne partie de l’après-midi.
Et pour le déjeuner? … Des nouilles ! Mais la cafétéria, je lui donne 10/10 : très sympa: une grande pièce sombre, où est installé un décor sublime : plein d’échoppes de style asiatique : du Kazakhstan à la Corée en passant par l’Indonésie. ( bon il y’en avait une italienne ) : et pourquoi? Parce qu’ils offraient des pâtes cuisinées à la manière de ces pays, "sugoiii".
Ensuite, l’histoire de la nouille instantanée, puis nous sommes parties (il était 17h30), mais nous nous sommes arrêtées à un "Coffee & Pie", et nous avons discutées un bout de temps, … et parties à 19h… donc, j’étais en retard, très en retard . J’ai couru 20 min sous la pluie, et j'ai dû m'excuser auprès de ma famille d'accueil au moins 20 fois. Je pense qu'elles se sont inquiétées, ce n'est pas bien ça...

Cuisson des ramens

Sorties: 1

Aujourd’hui (Jeudi), pas cours ! Mais je suis quand même de sortie.
J’avais rendez-vous à la station de Minamiôta à 10h30, voyant que j’étais large, j’ai pris mon temps, et je suis arrivée 10 min à l’avance : les filles avec qui j'allais me promener m’attendaient déjà. Moralité : les Japonais sont ponctuels.
Des affiches "gambare Nihon" (Tiens Bon Japon!)
sont là pour rappeler le tremblement de Terre de 2011
Nous avons marché un bon moment, et je m'inquiétais parce que j’avais déja plusieurs invitations à sortir dans la semaine;  je pensais m’être trompée de jour et avoir posé un lapin, contre ma volonté à des filles de ma classe.
Mais finalement non.





Donc, je suis partie avec elles direction China Town ( elles sont tellement gentilles et avaient l’air contentes de m’enmener : je n’ai pas osé leur dire que j’y étais déjà allée )
On a visité, mangé, eu froid ( très froid, il a commencé à neiger ). Dans les rues de China Town, il y’a beaucoup de commerçants qui sont dans la rues, en face de leur boutique et distribuent leurs des « amaguri » (marrons). Au début c’est plutôt sympathique, mais ça vire au harcèlement ( ils nous suivent si l'on refuse de prendre leurs marrons chauds, pas longtemps, mais assez pour devenir agaçants ).
Rue Baltard à Furansu Yama

Ensuite, direction restaurant Chinois, je demande un plat, j’en ai un autre… je demande un café, et la vendeuse me répond : « there is no more coffee in Japan . » Je demande de répéter : « There is no more coffee in Japan »…….. J’ai failli tourné de l’œil : le café, c'est toute ma vie.

J’ai été dans une boutique dédiée à la Kpop : très sympa, si l'on aime la Kpop ( et si l'on veut des amis lycéens au Japon, mieux vaut aimer ça).
Rue de China Town
A China Town, c’est « Panda Rises » : il y’a des pandas partout.
Puis, direction Motomachi, une rue commerçante.
Si vous aimez les articles "Kawaii" comme des sacs, accessoires, cahiers et gommes, je conseille la boutique "Yoshida" (il y'en a une à Motomachi)
Ensuite, elles m’ont amenées à la « furansu yama » : un truc « français »  qui n’avait que de français un amas de ferrailles provenant des Halles, à Paris.
Puis, elles m’ont amenées dans une boutique plutôt cheap où j’ai acheté un sac scolaire japonais (peut-être en avez vous déja vu. Ici, les lycéens appellent ça un "Scooba" (school bag))
China Town

Ensuite, vers la « marine Tower », le Minato ( port, pareil, j’y étais déjà allée… )
Nous nous sommes acheté des boissons chaudes dans des distributrices (au Japon, il y'a des distributrices de boissons PARTOUT, pas excessivement cher), pas pour boire, mais pour nous réchauffer les doigts…
On a marché un bon moment vers le Minato mirai :De là, nous sommes reparties vers la station de métro, celle de Sakuragichô ; et nous sommes entrées dans une librairie. Elles m’ont toutes dis : Furansu he ikitaiiiii » : je veux aller en France !!!
je leur ai présenté la Provence, la Normandie, l’Alsace, grace à des magazines.
Puis nous sommes rentrées.
Mais je me suis beaucoup amusée :) Le Japon, c'est des découvertes à chaque instant!
Minato Mirai

Kamakura

3ème Jour d'Ecole. Premier cours
Les étudiantes « étrangères » et moi avons dû expliquer ce que nous avions mangé la veille en japonais, et après, ça parlait de triangles… Je n’ai pas compris...


Ensuite : cours de japonais simplifié pour étrangers… Rien de spécial à ce niveau là.
Puis, cours d'Anglais avec Nakahara sensei, une prof très gentille, je l’apprécie.
Le truc c’est que c’était dans une nouvelle classe. (encore)
Je ne connaissais personne. Nakahara sensei m’a demandé d’aller devant, de me présenter en Anglais et de leur faire un cours de français. "je m'appelle ***" "j'ai ** ans"...
Après cela, elle a fait des groupes d’élèves et je devais aller les voir, leur apprendre un peu de français et eux devaient m’enseigner quelque chose de quotidien au Japon.
Donc, : 1er groupe : que des filles ( les filles et les garçons ne se mélangent pas vraiment) : Elles m’ont posé des questions banales, puis, j’ai remarqué un tome de « C’était nous » (un manga) sur la table, j’ai lancé un :
-Tu lis Bokura ga Ita ?
Bam, la conversation était lancée.

Donc, premier groupe = manga! En réalité, ils sont beaucoup moins populaires chez les lycéens que l'ont pourrait l'imaginer.
J’appréhendais le 2nd groupe, 4 garçons, et ayant vu qu’ils s’éloignaient des filles en générales, je me demandais l’accueil que j’aurai.
Eh bien, très bon. Nakahara sensei est venue et m’a dit :  « ils vont t’apprendre un jeu ». C’était le Pierre Feuille Ciseaux… Génial.
Mais après, ils m’ont montré le Yubisuma, un jeu avec les doigts: incompréhensible.
Donc c’était sympa, bien que je les sentais un peu gênés.

Puis 3ème groupe : Plein  de garçons.
Haha! qu’est-ce que j’ai ri. Ils m’ont fait des tours de magies, ils m’ont mimé Death Note (manga) ect, C’était vraiment drôle !!

4ème groupe, que des filles. Alors  là, "méga kawaii" : j'ai entendu ce mot 20 fois en 1 minutes.
J’ai dû leur parler en Français, un peu.

La cloche a sonné, je n'ai pas pu faire le 5ème groupe.
Mais à ce moment là : tout le monde a voulu me prendre en photo ... Je n’arrivais pas à sortir de la classe, tout le monde me demandais : « Marion ! Shashin wo totteru ! » ( prenons une photo)
Je suis populaire ! :D
Ensuite, encore heure d’anglais, mais avec Louis sensei, le professeur francophone. On se connaissait déjà parce qu’on avait parlé ensemble la veille.
Il m’a fait venir tout devant, et me présenter, puis les élèves devaient me poser des questions en Anglais… et c’était plus complexe que prévu ; que répondre à « How do you think Japan ? »
Mais dans l'ensemble, ils étaient vraiment tous adorables!
Cependant, le lendemain , n’ayant pas cours, j’ai dû nettoyer les classes, car les collégiens venaient passer leurs examens d'entrée dans mon lycée le Jeudi et le Vendredi.
Ensuite, je suis allée manger avec des filles qui m’ont inviter à aller à Kamakura ( ville au-dessous de Yokohama )

Comme dans les livres de toursime
Mais en live!
Alors nous sommes parties. Il y’avait 2 japonaises et 2 chinoises (mais qui parlaient japonais)
Le trajet fut long (et cher). Mais nous sommes arrivée à côté d’une rue, très sympa, style Edo, avec des boutiques. Les marchants nous arrêtaient pour nous offrir à manger ; et comme j’étais française, tous les marchants me disaient « bonjiur ! »
Puis, nous sommes allées au temple de quelque –chose ( je n’ai toujours pas compris le nom ). Là, un jardin que mes "buddies" voulaient me montrer (parce que il y’avait des fleurs « Budon »…ou "puton") était fermé. Alors l’une d’entre elles est allée voir la gardienne qui était à l’entrée et lui a dit que j’étais française … Croyez-le ou non, mais ils ont ouvert le parc spécialement pour moi. Ils nous ont même accompagnées !
Mince, qu’ils sont sympas
Après cela, nous sommes rentrées… fatiguées mais ravies

Echoppe de la grande rue de Kamakura

La Saint Valentin au Japon

Second Jour d'école.
Joyeuse Saint Valentin!

Ayusa m'a menti, à pied ça prend 30 min de marche pour aller au lycée. Pas 5.
Premier cours de sport avec ma seconde classe, le 1.7 ( les plus jeunes ; j’ai deux classes, que l’on pourrait comparer aux terminales et première )  tennis ! ( en retard )
Je suis nulle au tennis, mais j’ai eu le droit à des « ah jozuu ! » (qu’est-ce que t’es douée !) tout le cours. Le Japon est bon pour le moral.
Leurs cours de sport ne dure qu’une heure
Ensuite, Home Economics, un cours bien étrange… Le but était de chercher dans un catalogue, une maison que l’on aimerais acheter et que l’on pourrais payer, puis dessiner les plans et la meubler… ( pas trop difficile...)
J’ai remarqué que ce n’était que les élèves étrangers qui étaient à ce cours, donc ça parlait pas mal Chinois (Il y'a beaucoup d'étudiants Chinois dans mon lycée)
Ensuite, cours d’anglais, avec Oli’sensei, un très grand professeur d'Anglais ... Je l’ai eu deux heures, avec deux différentes classes… et le niveau d’anglais m’a choqué…. C’était niveau 5ème ( et encore ). Les élèves devaient parler du pays qu’ils aimeraient voir… Et l’Italie devançait la France…
Un élève essaye d’apprendre le français, il m’a sorti : « On appelle la police ! ». J’ai ri.
Bref, je suis allée récupérer mes affaires dans une autre classe, j’ai eu plein de chocolats!
Au Japon, à la Saint Valentin, les filles offrent des chocolats aux garçons qu'elles apprécient, mais aussi à leurs ami(e)s. Une fille de ma classe (Miyu) m’a dit de l’attendre à la fin du cours, et elle est sortie.
Le Butin

Dans les couloirs, j’ai rencontré Louis Sensei, un québecois qui enseigne l'Anglais au Japon depuis un bout de temps. On a parlé (français) pendant un bon moment.
Puis, Miyu est revenue, et elle m’a dit « aujourd’hui, on t’emmène au Minato Mirai 21 » : j’y suis donc allée avec elle, Aoi, Sari et Shinako ( des filles de ma classe ).
Elles m’ont amené m’acheter des chaussettes ( je n'en ai pas pour l’école ) puis nous avons prit le train pour Yokohama station : je devais y aller pour passer à la banque et changer des euros en yen. Ensuite, nous sommes allées manger au Nana Green Tea, ( le vert pétant du thé vaut le détour ) on a parlé musique :
« Vous avez Justin Bieber au Japon ? »
«  Oh oui, on a que lui »
«  tu l’aimes bien ? »
« Non »
« Moi non plus »
« yeah ! Tope là ! »
ou encore :
«  vous avez Tokio Hotel ? »
« Connais pas »
« … Bill et les autres là… »
( 5 min plus tard )
« AH ! Tokio hotelu ! »
Ouais… Pour parler d'un artiste au Japon, ne pas oublier d'inverser le nom si celui-ci est Japonais où de prononcer le nom à la Japonaise, ça aide beaucoup.
Et en parlant musique, j'ai été très suprise d'apprendre que des groupes japonais très connus en France ( comme The gazettE ou LM.C ) ne le sont pas du tout au Japon...
Plutôt suprenant.
Puis, elles m’ont demandé si je connaissais le purikura. La suite coule de source. Dans un purikura, même les gens moches deviennent beaux. Je n’avais pas de maquillage j’étais décoiffée, mal habillée, mais qu’est-ce qu’elles sont belles ces photos …
Ensuite, départ pour le Minato Mirai ( je ne voulais pas leur dire que j’y étais déjà allée pendant le Week-End )
Nous sommes allées à la Landmark Tower et fait les boutiques… Ils ont des H&M, Gap et Zara (donc pas vraiment dépaysant )
Elles me demandaient comment était la St Valentin en France
Au Japon, les filles offrent du chocolat à tout le monde, pas que leur copain.
Je leur ai dit qu’en France, on s’offrait plutôt des roses ou des bijoux, ce qui leur a semblé «sugooiiii» et  "ROMANTIKU" ( super et romantique )
Puis nous sommes rentrées.
J’ai mal partout, mais c’était vraiment bien :D
Thé Vert Latte

mercredi 22 février 2012

Premier Jour d'école.

Le programme commence vraiment! (L'interêt n'étant pas de visiter, mais plutôt de "vivre" au Japon, de partager le quotidien ect.)

J'arrive donc à la Yokohama Commercial High School pour mon premier jour à 8h. Futakami sensei, professeur de sport et en charge de moi m'accueil avec Yokomichi san, ma coordinatrice. Elle m'explique brièvement mon emploi du temps (qui est un peu étrange cette semaine, étant donné que les élèves du collèges viennent passer leurs examens dans notre établissement scolaire en fin de semaine), me demande de choisir mon sport ( entre tennis et volley ) et ma LV2 ( entre espagnol, chinois et coréen )

Puis, vient le moment qui peut s'avérer gênant pour les plus timides: se présenter aux autres professeurs. Elle m'amène donc dans une grande salle où ils se rassemblent tous les matins, avant les cours ( environ 200 enseignants ) et je devais me présenter, en Japonais, devant eux...
C'est sûr que ça semble au premier abord sacrément embarrassant, mais ils se sont montrés très attentifs, et c'est encourageant ( le secret est de ne pas y penser, et de foncer, encore faut-il savoir quoi dire ;) )
J'ai donc fait mon petit speech, devant tous ces gens. Tout s'est bien passé, jusqu'à la fin où, horreur, j'avais un blanc. J'ai donc fini ma phrase ainsi que ma présentation en anglais : "I'm glad to be here in Japan".
Mais ça les a fait rire, et ils m'ont applaudit... Autant dire que ça fait un drôle d'effet.
Je suis ensuite allée rencontré le proviseur dans son bureau, pour me présenter. Il m'a parlé de l'histoire de l'école ( enfin je crois, je ne comprenais pas grand chose à ce qu'il disait ).
Puis, le moment le plus intéressant : se présenter à la classe.
C'est Nakahara sensei ( l'autre professeur qui est en charge de moi ) qui m'a introduit.
Elle m'a emmené jusqu'à ma classe, la 2.7 ( le lycée est énorme, une bonne trotte depuis le bureau des professeurs ). Elle m'a demandé de me présenter en Japonais. Puis elle est entrée, a fait taire tout le monde, et ce fut à mon tour de franchir la porte. Je venais de faire mon petit discours aux professeurs, je me disais que ça ne serait pas plus dur... et bah c'est faux.

En entrant, j'ai lancé un joli sourire, mais avant de dire le moindre mot, il y'a eu des exclamations dans la classe : "Kawaii!" ( trop mignonne, c'est une expression que l'on entend en moyenne toutes les 30 secondes au Japon )
J'en ai été déstabilisée. J'ai commencé tout de même ma présentation... " Minna san, hajimemashite... " ( enchantée tout le monde ) et là, les exclamations ont repris de plus belles... Le fait de parler Japonais peut surprendre les personnes auxquelles on s'adresse.
J'ai pu ensuite visiter le lycée. Puis les cours ont commencés. De l'Anglais. Le niveau des cours en Anglais n'est vraiment pas très élevé. donc pas de craintes.
Pour le repas du midi, une chose m'a frappée : la cafétéria n'a RIEN A VOIR avec ce que l'on trouve en France.
Premièrement, on peut choisir son repas. Une petite distributrice se trouve à l'entrée. Les noms des plats est écrit en hiragana, mais si c'est un problème, les autres élèves se feront une joie de vous aider.
Puis, une fois que vous avez choisi, vous recevez un petit papier que vous devez aller présenter aux cuisiniers.
Je ne conseille pas cette manière de faire. Bien que les plats soit très peu chers et que vous mangerez chaud, généralement, le temps de repas est très court, et vous devrez manger très vite.
Deuxième solution : le "store" : j'ai la chance d'en avoir un dans mon lycée. On y achète ce que l'on veut, c'est déja prêt, mais c'est plus des snacks, barres chocolatées ect.
Sinon,il y'a l'option "bentô" : une petite boite où se trouve un repas préparé à l'avance, par vous même ou par votre famille d'accueil.
En ce qui concerne les boissons, au Japon, il n'est pas naturel d'avoir une boisson à l'heure du repas. Mais à la cafétéria ( du moins la mienne ) il y'a du thé (froid) gratuit. Sinon, il reste les distributrices du store...
Dans tous les cas, l'heure du repas reste convivial et animé. Les filles et les garçons mangent séparément ( je ferais un article là-dessus ).
Pour la suite de ma journée, on m'a dit que j'ai été très chanceuse. En effet, les élèves de ma classe 2.7 se rendent 5 fois par an à l'école primaire juste à côté, pour donner des cours d'Anglais. J'ai donc été invitée à les suivre.
C'est un expérience unique : tout le monde est si gentil. J'ai joué à la corde à sauter avec des écoliers japonais de 7 ans.
Mais je ne suis pas restée pour les cours. Futakami sensei m'a ramenée au lycée, pour trouver mon seifuku (uniforme)
Puis, la journée s'est finie. Nous nous sommes tous retrouvés en classe, fait un salut ( je n'ai pas compris pourquoi sur le coup ) et nous sommes partis.
Tous le monde venait me parler, même proposer de me raccompagner.
C'est donc avec un avis très positif que j'ai quitté le lycée. Un élève m'avait parlé d'une librairie à côté de l'établissement, et j'ai pu y passer (Tsutaya, des livres pas chers!). en rentrant, j'ai regretté de ne pas avoir accepté l'aide offerte par mes camarades de classe... Je ne me souvenais plus du chemin.
Mais tout est bien qui finit bien, et demain ça recommence!

dimanche 12 février 2012

Quelques endroits sympas a Yohohama

Pour mon second jour, Yoko san m'a emmenée au Minato Mirai 21 ainsi qu'a la Landmark tower ( un port magnifique et un centre commercial qui se trouve être aussi l'observatoire le plus haut du Japon! )
Heureusement, le temps était clément et ce coin vaut vraiment le détour.
Puis, nous sommes allées à China Town, bien que ce soit un quartier fantastique, j'aurai plutôt pensé à visiter des choses japonaises... tant qu'à faire, en étant au Japon... MAIS on ne va pas chipoter.
Quoi qu'il en soit, cette journée valait vraiment le coup, j'ai pu manger mes premiers VRAIS sushis et plusieurs mets chinois ( les vendeurs nous courent après dans la rue pour nous faire goûter des marrons chauds ou "amaguri")
L'article est court, désolée, mais je suis avec un clavier japonais ( pas des plus pratiques ) donc écrire me prend 3 fois plus de temps...
Je posterai des photos bientôt :)

Premiers pas au Japon

Et c'est après 1h30 de vol, 4h d'attente à Londres et 12h de vol jusqu'au Japon que je me suis enfin posée, aux alentours de 10h du matin ( heure locale ) à l'aéroport de Narita.
Autant dire qu'après tout ce temps sans dormir, on est plutôt désorientée...
Mais quel plaisir c'est que de pouvoir enfin retrouver ses valises et quitter le terminal... à condition de ne pas s'y perdre, comme je l'ai fait.
C'est donc après 20 min pendant lesquelles j'ai tourné en rond que je suis enfin sortie.
Une coordinatrice m'attendait. J'ai pu aller m'acheter à boire ( encore heureux ) et horreur! Mon téléphone ne fonctionnait pas.
Question de la pseudo touriste mal informée : au Japon, c'est le réseau 3G qui contrôle tout, il faut donc se rendre dans un office ( il y'en a à l'aéroport, j'ai choisi Softbank ) et une employée (normalement) parlant anglais vous débloquera ça ( au pire il est possible de louer un téléphone, moyennant un certain prix ).
Bref, en sortant, la coordinatrice m'indiqua quel train prendre ( Narita express, ou "Nex" ) jusqu'à Tokyô, puis Shinagawa. Et là, le paysage vaut le coup! Des maisons, des villages, des montagnes comme nulle part ailleurs 

 Bienvenue Au Japon!

En arrivant à Shinagawa, une seconde coordinatrice, Shiki san, m'attendait. Elle me conduit jusqu'au centre Ayusa ( Intrax ).
NB : chers hypothétiques touristes-voyageurs, ne prenez pas trop de valises et surtout, pas de valises lourdes! ( merci maman ) vos bras et vos jambes s'en rappelleront ( je me suis tordu le poignet à Londres et j'ai les bras en miette ).
Quoi qu'il en soit, nous sommes ensuite allée acheter un "Bentô" ( petit repas dans une boite ) en bas de la rue, et en me retournant, c'est la Tokyo Tower que j'ai pu voir.
Ahah, quand on ne s'y attend pas, ça surprend, croyez-moi.
Puis, j'ai mangé avec les employés d'Ayusa. L'ambiance "entreprise japonaise" le midi n'est pas si tendue que le disent les stéréotypes.
L'une d'entre elle parlait français, on a discuté de mon village en France.
Puis commença l'horrible, l'ignoble et le terriblement long briefing... Sur ce que je dis faire ou pas, dire ou pas ect...
Autant dire que c'est strict... TRES Strict.
Je vais vous passer les détails de cet entretien qui ne dura que 5 HEURES ( et encore, ça va, pour les programmes de 1 ans, c'est 2 jours de fun, yahoo... )
Mais ce qui m'a donné le plus envie de sourire étaient les interdictions, parmi lesquelles :
- Interdiction de se marier
- de tomber enceinte
- de faire du pouce
- De faire du saut en parachute.
... " mince, mon programme tombe à l'eau "
Bon, après ça, ma VRAIE coordinatrice, Yokomichi san est arrivée... pour me refaire le même speech...
Mes yeux se fermaient tout seul, je ne savais plus si je parlais espagnol, ou cantonnais... Quoi qu'il en soit, le voyage ne faisait que commencer, car il commençait à faire nuit, et il fallait se rendre à Yokohama.
Problème numéro 1 :  la grosse valise... Trop grosse valise. Je n'ai pas pu la garder avec moi, devant prendre le train.
Je suis donc allée la déposer au combini ( convenance store, j'essayerai de faire un article dessus ), et ils sont venus me la livrer le lendemain matin ( pas gratuit, bien évidemment ).
Bref, le plaisir commence. Chers hypothétiques futurs voyageurs, retenez cette simple équation : 

 Tokyo + Métro + heure de pointe = Mauvaise idée.

C'était plus traumatisant qu'autre chose. Si vous connaissez le RER à l'heure de pointe ou que vous êtes déjà rendus à la Japan Expo, vous savez de quoi je parle... Maintenant, multipliez le nombre de passagers par deux... Ah, là c'est moins drôle déjà. On peut se tenir à... Rien, et dès que le train tourne, priez pour que la gravité ne vous trahisse pas. Mais surtout, regardez toujours vers le plafond ( si vous voulez de l'oxygène )
S'en suivit le voyage en métro ( autre ) jusqu'à Yokohama, qui fut bien moins éprouvant. Et c'est dans une petite station de train ( j'essayerai aussi de faire un atricle dessus ) que ma mère d'acceuil ( Yoko san ) est venue me chercher. Elle m'a saluer par un "enchantée" très sympatique.
Je suis donc partie avec elle, laissant Yokomichi san, vers ma maison d'acceuil...
Il faisait nuit, froid, j'avais deux jours de voyage dans le corps, alors je n'ai pas vraiment regarder autour de moi.
La maison n'étant pas vraiment une maison, mais plus un ( très petit ) appartement, j'ai été surprise au début que Yoko san invite un étudiant étranger chez elle, d'autant qu'elle ne vit pas seule.
C'est Kuniyo San, (une femme agée de 82 ans ) qui vit avec elle. Yoko, en arrivant, m'a dit qu'elle était impatiente de me voir.
En entrant, j'ai ( d'abord enlever mes chaussures, c'est la coutume ) rencontré cette femme : qui est incroyable. Une petite mamie japonaise, qui marche courbée, malgré sa jambe blessée, qui reste toute la journée seule à la maison ( Yoko san travail beaucoup ), qui boit du thé et qui regarde les séries coréennes à la tv. Elle ne veut pas que je l'aide ( et ça me met mal à l'aise de ne pas pouvoir le faire ) et passe ses journées à chanter. Yoko san m'a dit qu'elle avait apprit l'internet à 80 ans. Au Japon, la manière d'appeler les gens ( san, chan, sama ) étant très importante, j'ai demandé à Kuniyo san, comment je pouvais l'appeler. Elle m'a répondu "obaasan", ce qui signifit "grand mère". Ce terme affectueux rappel bien l'esprit japonais dont on m'avait parler à Ayusa : " En te recevant, ta famille d'acceuil ne te vois pas comme une invitée, mais comme un membre de la famille "
Elle ne parle que Japonais, et j'ai du mal à la comprendre, mais nous passons du temps ensemble et elle essaye de m'expliquer des choses sur la culture japonaise ( comme les toits des maisons, ou des faits historiques )
J'ai pu tester la douche japonaise ( pas le bain, j'étais trop fatiguée ) qui surprend, car elle se fait directement par terre.
Puis je suis partie dormir, en m'excusant de ne pas manger avec elles ( trop épuisée ).
Je dors par terre ( oh, les joies du futon ) mais ça reste plutôt confortable et j'ai ma propre chambre, donc tout va bien.
Cependant, je mange par terre aussi, et on a beau être jeune, si l'on est pas souple, ce n'est pas la meilleure position... C'est une table " Kotatsu " c'est-à-dire qu'elle est base et on se met à genou ( mais en tant qu'étrangers, peu importe la posistion ) et les jambes partent sous la table (la table possède une couverture) où se trouve une sorte de radiateur, plutôt agréable...
  Le jour suivant, Yoko travaillant, je suis restée avec Obaasan : autant dire que toute une journée à essayer de se comprendre mutuellement n'est pas des plus simple...
Bienvenue à Tokyô!


mercredi 8 février 2012

Le Grand Départ

Ça y est : demain, je pars au Japon!
J'ai encore du mal à réaliser, mais ça y est enfin.
Je suis un peu angoissée, mais bon, je suppose que c'est normal :)
Alors, c'est parti!

dimanche 5 février 2012

Ce qui est INDISPENSABLE

Avant mon départ ( qui approche... ) J'ai essayé de rassembler le plus de fournitures "vitales" pour profiter au maximum de l'aspect linguistique de cette expérience.
Voilà ce qui en ressort :
- Un dictionnaire Français-Japonais Japonais-Français (le Assimil est très bien, pour toutes les langues d'ailleurs, il reste très abordable est plutôt bien fait.) Un dictionnaire électronique est aussi très pratique, mais beaucoup plus cher, sinon, il reste l'option Nintendo DS XL, qu contient un dictionnaire électronique pour certaines langues.
- Des petits calepins pour noter le vocabulaire apprit au fil des jours.
- Un petit guide de conversation, toujours pratique pour ce qui concerne les déplacements. ( Avec des images, c'est toujours mieux ^^ )
- Un porte-clef cartes : On peut y noter au préalable des phrases utiles, et lorsque l'on a un moment, dans le train, bus ... on y jette un coup d'œil pour les retenir...


"Porte-clefs Cartes"

 
- Des photos de sa famille, de ses amis, de sa maison, pour les montrer aux camarades ou à la famille d'accueil. Un bon moyen de communiquer avec les autres et de se présenter.
- De la musique, sur portable, Ipod ou autre : faire partager ses goûts musicaux est un autre bon moyen de se présenter et de créer des liens, malgré la barrière de la langue. La musique rapproche les gens...
- Si possible, des petits cadeaux à offrir ( portes-clefs de la Tour Eiffel, bonbons français... ). Pas dans  le but de se faire bien voir bien sûr :)
Quoi qu'il en soit, le plus important est d'aller vers les autres, vaincre sa timidité. Le reste viendra tout seul.

Voilà, c'est déja pas mal. Encore faut-il se procurer tout ça à l'avance...

Apprendre une langue étrangère!

Et pourquoi pas?

Loin d'être une perte de temps, s'intéresser à autre chose que sa langue maternelle ne peut être que bénéfique!
Outre les indispensables Anglais, l'Espagnol et l'Allemand ( ce qui en soi, n'est déja pas mal ) découvrir une nouvelle langue ( et la culture qui s'en suit ) est une manière d'appréhender le monde autrement.
Pour ma part, j'ai commencé le Japonais vers 12-13 ans, sur un coup de tête, avec un petit livre Harraps de voyage. Je me suis laissée prendre au jeu et c'est vite devenu un plaisir. Loin d'être inutile, j'ai pu m'en servir pour le lycée grace aux cours du CNED, et j'en sors grande bénéficiaire au niveau du bulletin scolaire!

Certes, cela implique un investissement relativement important, mais qui n'est pas non plus hors de portée. Patience, persévérance... mais on en sort toujours gagnant! Si l'apprentissage se fait serieusement, on y gagne une certaine forme d'organisation quotidienne pour n'importe qu'elle autre matière.

Livres, musique et télévision sont les mots clefs pou bien commencer. Après avoir choisi la langue qui vous plait le plus, pourquoi ne pas commencer par trouver un peu de vocabulaire? Les petits guides de conversation sont très bien pour apprendre la base : Bonjour, Au revoir, Merci, Où sont les toilettes? ...
Une fois que l'on les a retenus, on peut commencer à s'amuser à former ses propres phrases par soi-même ( apprendre des verbes ( mais pas de conjugaison! ) au tout début de l'apprentissage est important ).
On commence par 5 mots par jour, puis 10, puis 15 (mais pas plus!) que l'on répète le soir avant de dormir.
Ce qui aide grandement pour retenir le nouveau vocabulaire : c'est les cartes. On y note le mot, sa traduction et on s'interroge tout seul dessus. Il existe des logiciels sur ordinateurs qui sont réglé pour cela, comme Anki.
Puis, vient la musique. On aime une chanson dans la langue visée, on lit la traduction, on repaire les mots et à force de l'écouter en se remémorant la traduction, les mots finissent par rentrer.
Et c'est après avoir fait cela, et avoir acquérit du vocabulaire que l'on peut commencer à apprendre la conjugaison ( ne JAMAIS commencer par ça, vous risquez d'être refroidit ...) Des manuels spécialisés ( scolaires par exemple, Assimil ou même certains sites internet spécialisés) sont très bien ( en ce qui concerne le Japonais, je conseille vivement les Minna No Nihongo, chers certes, mais très efficaces et très bien faits).
Apprendre demande du matériel ;)
Cette méthode concerne les autodidactes qui ne peuvent/veulent pas commencer par des cours ( bien que souvent, ça soit la meilleure manière, tout comme les stages d'été )

Voilà, maintenant que vous connaissez ma méthode, à vous de jouer. Adaptez-la à vos besoins et à votre rythme. N'oubliez pas qu'apprendre une nouvelle langue fait traverser les frontières d'une manière exceptionnelle, nous ouvre sur le monde, et cela à beau être long et parfois pénible, ça en vaut vraiment le coup!