mardi 24 avril 2012

Tôkyô 3 et ... Départ.

Aujourd’hui, la journée commence très bien.
J'avais rendez-vous avec l'autre étudiant Français séjournant à Tôkyô (nous nous voyons tous les Samedis. En plus d'être une super manière de visiter la capitale, parler Français, avec quelqu'un qui est dans la même situation que vous, ça fait du bien): Corentin.

Je me lève vers 10h20, déjeune ( super petit déjeuner, mais pourquoi Yoko san a-t-elle fait cuire les fruits ?! )et commence à me préparer pour partir à Ueno ( là où nous nous étions donné rendez-vous)
Puis Yoko me dit: « Tu sais, j’ai quelque chose d’important à faire : je vais recevoir le n°1 de mon entreprise, il vient des États-Unis »
Je lui répond que c’est super, je suis contente pour elle (ça doit être un honneur, enfin important pour elle)  mais elle me dit "En réalité, je dois partir pendant 2 semaines avec lui". J’ai demandé à Yokomichi san ( ma coordinatrice ) de te trouver une nouvelle famille d’accueil, tu dois partir ».Aïe.

Je ne l’ai pas bien vécu, pas du tout. Je me suis habituée à cette maison, à ce quartier, à mon lycée… Mais je n’ai rien dit. Ça m’a hanté un bon moment.
Donc départ quand même pour Ueno, avec la boule au ventre.
C'est terrible : en quittant la France, à travers l'excitation, je ressentais cette angoisse (normale) de quitter ma maison, ma vie. Même si ce n'était que pour un mois, je n'étais jamais partie seule aussi longtemps. En arrivant chez Yoko San, je me suis très vite accoutumée aux lieux, j'ai vite pris mes repaires, je me sentais "un peu" chez moi, du moins je me suis vite sentie appaisée vis-à-vis de mes inquiétudes.
Et ce matin là, tout a volé en éclats.

Biscuits fourrés

Avant de partir pour Tôkyô, Yoko san m’a demandé : sais-tu où vous devez vous retrouver? Je lui dis que oui, et que de toute façon il est grand ( :) ), donc je le verrai de loin. Ahah non.
Le trajet était long (métro vers Sakuragichô et Jr Tohoku, 1H de train... Mais c'est de ma faute, j'ai pris le train local : au moins, les paysages valaient le coup).
J’arrive à la gare, je me dirige vers le point de rendez-vous ( porte Centrale, devant les guérites ). C’était très grand, je cherche un grand jeune homme européen ( non, au Japon, un Européen, ça ne se loupe pas), et… il n’était pas là… bon j’étais PILE à l’heure (14H00) et pour moi c'est rare.
Alors je l’attend… 5 min, 10 min, 15 min (je lui envoie des sms, lui peut recevoir les miens, moi pas… ça m’a couté un bras)
20 min… J’en ai marre ! Je l’appelle ( là, ça m’a coûté 50 euros pour 10 sec de communication… C’est maman qui va apprécier )
Il décroche et me dit qu’il ne s’est pas réveillé et qu’il arrivera dans 35 min…
Bon… je suis zen, je pars à la recherche d’un café, aussi cher qu’un sms à l’étranger. Je prends mon temps au Starbuck (Je vis au Starbuck). Puis à 15h  je retourne à la Centrale Gate, je le vois, soulagement.
On sort, je lui explique ma mauvaise nouvelle du matin, mais le voir m’a fait penser à autre chose, et décompresser. Il m’a dit que normalement, je ne changerai pas de lycée, ce que j'espère sincèrement d'un côté, mais c'est vrai que j'aurai aimé avoir un autre point de vue lors de mon voyage (que j'aurai AHAH).
Il m’a emmenée dans un quartier très animé, près de la gare d'Ueno, où l'on vend du poisson. Puis on a fait un tour chez Don Quichotte ( magasin pour... tout) et au parc ( il y’avait un zoo avec des pandas, je voulais y aller, mais c’était payant, donc NON )

Puis, il m’a fait goûter des gâteaux en forme de poisson et on file au Starbuck (qu'est-ce que je disais) Nous avons parlé de notre inscription à l’Intrax, de notre manière d'étudier le Japonais etc, c'est agréable de parler avec quelqu'un qui a les mêmes intérêts que vous. Ensuite, un petit tour chez Tsutaya (librairie) Puis retour à la gare.
Nous nous sommes quittés et le train de retour était encore plus long qu’àl‘allée (Tôkyô By Night, vu de train, c’est bien (même plus, c'est magique).

Ça m'a fait drôle, c'est ce genre de paysage qui vous fait rêver, et une fois qu'on y est, on devient émotif. Enfin pour moi, c'est plutôt l'idée du changement de famille d'accueil qui est venue tout gâcher. J'avais oublié ça... Même si c'est seulement pour deux semaines... Zut.

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